INTERVIEW DE ROMAIN NOYON DANS LA LETTRE DE VIGILANCES N°8

26 janvier 2007

Romain NOYON, dirigeant de NOYON Logistique

NOYON Logistique est une entreprise familiale normande créée au 19^ème siècle. Elle est aujourd’hui présente dans les secteurs du Transport, du Déménagement, de l’Overseas, de la Logistique et de l’Informatique. Le Groupe Noyon est présent en Normandie et en Chine.

Votre entreprise se développe à l’international et notamment en Chine, quel a été le déclencheur de cette stratégie ? Et comment a-t-elle été appuyée ?

L’ouverture de Noyon Chine à Shanghai est partie d’une publicité d’Ubifrance dans le MOCI parue en été 2005. Les faits se sont succédés par la suite. Nous avons participé au Salon PME d’observation à Canton en septembre 2005 et au Salon B2B de prospection à Shanghai en novembre 2005. Entre-temps, une étude du marché chinois a été commandée. En décembre 2005 et janvier 2006, plusieurs voyages de prospection eurent lien et enfin l’ouverture d’un bureau à Shanghai s’est faite en février 2006.
Dans une PME familiale telle que Noyon, il est très important d’avoir le soutien de la Direction Générale afin de réaliser tous projets de développement.
Nous avons eu cet appui dès le début de l’étude Chine, ce qui nous a confortés dans nos actions.

Comment se décline l’Intelligence Économique au quotidien dans votre entreprise ?

L’Intelligence Économique n’est jamais nommée chez Noyon. Nous le faisons sans le dire. Le Comité de Direction met en place des actions implicites telles que le Benchmarking, les participations à des Salons, les réunions stratégiques, etc. De plus, nous formons nos salariés à des réflexes qui permettent d’optimiser, mieux organiser et protéger les flux d’informations.

Quels sont les bénéfices ou le retour sur investissement de votre démarche d’Intelligence Économique ?

Chez Noyon, nous voyons tous les jours les bienfaits de cette démarche : communication, productivité, formation…
L’Intelligence Économique profite à tous nos départements, à nos équipes, à nos clients et à nos fournisseurs.
En revanche, il est très difficile de quantifier les bénéfices.